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Une alimentation saine pour vos enfants
Un enfant qui mange une pomme
Publié le 12 janvier 2024

Une alimentation saine pour vos enfants

L'obésité infantile est un fléau de la santé publique. Découvrez comment améliorer l'alimentation de votre enfant ici !

Obésité infantile, un fléau de la santé publique

Que sont le surpoids et l'obésité de l'enfant et de l'adolescent(e) ?

L'obésité infantile à une prévalence élevée en France. Près de 5% des enfants français sont obèses. Cette maladie chronique peut persister à l'âge adulte si la prise en charge ne s'effectue pas assez tôt. D'ailleurs, aujourd'hui, près d'1 français sur 2 est en surpoids, et 1 sur 5 serait obèse.

Comme l'obésité en générale, l'obésité infantile a pour conséquences d'augmenter le risque pour l'enfant de développer certaines maladies chroniques, des problèmes respiratoires et certains cancers. Insistons bien sur le fait qu'il s'agit d'une maladie qui doit être soignée et qui ne relève pas uniquement de la volonté de la personne.

Pour en revenir aux enfants, une obésité infantile ou un surpoids trop important peut aussi jouer sur le développement et engendrer des problèmes émotionnels et psychologiques (manque d'estime, dévalorisation...).

Ainsi, l'obésité infantile peut avoir des conséquences physiques et mentales, surtout si d'autres comorbidités entrent en jeu.

Les causes de l'obésité infantile

Les deux premières causes de cette obésité infantile sont un problème d'alimentation et une activité physique inadaptée. Bien sûr, d'autres facteurs peuvent entrer en compte comme des prédispositions génétiques ou la présence d'autres maladies.

Alimentation trop riche en calories ou en excès

Comme chez l'adulte, la prise de poids et l'accumulation de masse grasse chez l'enfant surviennent lorsque la quantité et les apports énergétiques des aliments ingérés dépassent les besoins réels de l'organisme en croissance.

Lorsque l'enfant consomme régulièrement plus de calories qu'il n'en dépense, le corps accumule progressivement des réserves de graisse. Ces réserves, en excès, peuvent perturber l'équilibre hormonal, notamment en influençant la production d'insuline et de certaines hormones liées à la régulation de l'appétit. De plus, une alimentation déséquilibrée peut affecter la composition de la flore intestinale, jouant un rôle dans le métabolisme des aliments et l'absorption des nutriments. Ainsi, le poids de l'enfant augmente et avec le temps et la répétition, conduit à l'obésité.

Le manque d'activité physique

Le mécanisme du manque d'activité physique chez l'enfant est étroitement lié à la balance énergétique, qui représente l'équilibre entre les calories consommées par l'alimentation et celles dépensées par l'activité physique. Un manque d'activité physique signifie que l'énergie dépensée est insuffisante par rapport à celle ingérée, contribuant ainsi à des déséquilibres qui peuvent conduire à la prise de poids et, éventuellement, à l'obésité.

Le mode de vie actuel, caractérisé par une prédominance des activités sédentaires telles que la télévision, les jeux vidéo et l'utilisation fréquente des écrans, contribue au manque d'activité physique chez de nombreux enfants. Lorsque les enfants passent de longues périodes en position assise, cela réduit leur dépense énergétique quotidienne, favorisant ainsi l'accumulation de graisse corporelle.

Le manque d'activité physique peut également altérer la régulation hormonale du métabolisme. L'exercice stimule la production d'endorphines, les "hormones du bonheur", mais il favorise également la régulation de l'insuline et d'autres hormones impliquées dans la gestion des réserves énergétiques du corps. Le déficit d'activité physique peut perturber ces mécanismes, contribuant à des variations dans la glycémie, l'insuline, et d'autres facteurs liés au métabolisme.

Dans certains cas, il peut s'agir de prédispositions familiales. Le mécanisme exact par lequel les gènes influent sur l'obésité n'est pas entièrement compris, mais il est probablement lié à la manière dont certains gènes affectent le métabolisme, la régulation de l'appétit, et la dépense énergétique. Ce qui est sûr, c'est que les enfants ayant des antécédents familiaux d'obésité ont un risque plus élevé de développer eux-mêmes cette condition. Il faut donc être plus vigilent !

Détecter l'obésité infantile

Le principal moyen de détecter l'obésité infantile est de calculer l'"indice de masse corporelle" (IMC), en divisant le poids (en kilogrammes) par le carré de la taille (en mètres carrés).

En consultant régulièrement votre médecin traitant, vous aurez une vue plus précise sur le statut pondéral de votre enfant notamment grâce à la courbe de croissance qui montre l'évolution dans le temps de la taille et du poids.

Prévenir l'obésité infantile dès la grossesse

Aujourd'hui, comme le prouve le développement de la prévention des 1000 premiers jours, on sait que l'enfance et même la grossesse sont des étapes déterminantes pour la santé future de l'enfant. De la conception à la sortie de maternité, voici quelques risques à surveiller pour éviter l'obésité infantile.

Les enfants nés de mères ayant pris un excès de poids pendant la grossesse ont plus de chances de présenter un poids élevé à la naissance et un risque ultérieur d'obésité. Ainsi, il est conseillé de prendre soin de son alimentation pendant sa grossesse, pour protéger son enfant des risques.

Cependant, certaines complications comme le diabète gestationnel, engendrent aussi des risques pour la santé de l'enfant. Dans ce cas, il faut impérativement être suivi par son médecin traitant et par une nutritionniste. Le diabète gestationnel peut être défini comme une condition où le taux de sucre dans le sang est élevé pendant la grossesse.

Les enfants de poids élevé à la naissance ne développeront pas nécessairement de l'obésité infantile, pour autant, il est important de surveiller dès leur plus jeune âge, leur alimentation.

Favoriser l'alimentation des touts petits enfants

Il est important de consulter un pédiatre ou un médecin pour adapter l'alimentation de l'enfant à ses besoins. Voici quelques indications : 

Comment nourrir un bébé de 0 à 3 mois ?

Si vous vous sentez en phase avec cette recommandation, l'allaitement au sein est conseillé jusqu'à au moins six mois. Si non, il faut veiller à trouver une formule de lait en poudre adaptée. Votre médecin saura vous conseiller sur les meilleurs choix. Vous pouvez également consulter ce site gouvernemental pour trouver la formule idéale à votre enfant.

Comment nourrir un bébé de 6 mois ?

À partir de quatre ou six mois, l'introduction progressive d'aliments solides est recommandée et peut s'accompagner du maintien de l'allaitement. Il faut commencer par des aliments simples et faciles à digérer, par exemple des purées de légumes (carottes) ou de fruits (compotes). Il est conseillé de varier les plaisirs et d'éviter au maximum les préparations industrielles. Soyez aussi progressif, un aliment par un aliment, pour éviter les réactions. Ensuite, vous pourrez évoluer vers des textures plus épaisses, vers des aliments riches en céréales et en protéines afin de guider votre enfant vers une alimentation saine pendant les premières années de sa vie.

Comment nourrir un enfant de 3 à 6 ans ?

De trois à six ans, un enfant à besoin de trois repas par jour avec quelques collations. Ce qui est important pour le développement de bonnes pratiques alimentaires, c'est d'encourager son autonomie face aux repas en le faisant participer, en le laissant choisir ses aliments. Certains nutritionnistes conseilleraient dès le plus jeune âge de proposer le dessert en même temps que le reste du repas pour casser le cycle de récompense par les aliments sucrés. Cela permettrait de ne pas encourager à la consommation de produits trop sucrés en fin de repas et en grignotages.

Comment nourrir un enfant de 6 à 10 ans ?

Les principes évoqués ci-dessus doivent continuer d'être appliqués au fil de l'enfance. Il faut garder les 3 repas par jour et proposer des aliments variés. Si vous respectez ces conseils, seule la taille des portions doit changer au fur et à mesure de son développement. Elles doivent toujours correspondre à son appétit pour éviter le surpoids.

Si un enfant ne veut pas finir son assiette, soit il a grignoté précédemment, soit la portion était trop grosse. Dans le deuxième cas, il ne faut pas le forcer à finir son assiette pour éviter qu'il n'ait besoin de portions plus importantes et qu'il ne prenne du poids.

Enfin, à toutes les étapes de ses progrès alimentaires, il faut l'inciter à bien mâcher et à ne pas manger trop vite pour aller faire d'autres activités. Le rythme du repas joue beaucoup sur la satiété.

Comment surveiller l'alimentation d'un adolescent ?

A cause de la puberté, l'adolescent mange souvent plus parce que sa croissance augmente ses besoins nutritionnels. Pourtant, ce n'est pas toujours vers les brocolis qu'ils se tourneront mais vers des produits gras, trop sucrés ou trop salés. Le mieux est de laisser des options saines dans les placards, car il mangera ce qu'il trouvera ! Il est également conseillé de continuer à proposer des repas sains et équilibrés.

 

Les solutions de prévention dans la nutrition

Pour une alimentation saine, ni trop grasse, ni trop salée, ni trop sucrée.

Faire manger des légumes

Quel parent ne s'est jamais posé la question de "comment faire manger des légumes à ses enfants ? C'est parfois un vrai challenge ! Pourtant, les légumes, tout comme les fruits, sont riches en nutriments et en fibres. Il faudrait en consommer 5 fois par jour selon les organismes de santé publique ! Retrouvez d'ailleurs plus d'informations sur l'alimentation des enfants sur le site mangerbouger.fr

Quelques astuces pour cacher des légumes dans vos recettes : 

  • Ajoutez des légumes finement hachés, voir mixés, dans des sauces pour les pâtes,
  • Incorporez des purées de légumes dans les purées de pomme de terre ou dans les plats,
  • Préparez des smoothies aux fruits et légumes à la place des jus de fruits souvent trop sucrés,

Ils n'y verront que du feu !

Que faire si mon enfant est un mangeur difficile?

L'alimentation est une question de goût. Il se forme dès le plus jeune âge. Votre objectif à ce sujet est de créer des habitudes alimentaires plaisantes, non-contraignantes notamment autour des légumes que nous évoquions ci-dessus.

D'autres conseils seraient :

  • D'impliquer les enfants dans la préparation des repas et dans le choix des menus
  • De préparer des repas visuellement agréables et colorés

C'est souvent la perception des légumes qui rebute, pas forcément leur goût ! En transformant leur consommation en quelque chose de positif et en stimulant la curiosité de vos enfants, vous pourrez progressivement faire de la consommation de légumes une routine agréable et bénéfique pour leur santé !

A table !