Les vaccins constituent des piliers en matière de santé publique en France et dans le monde. Zoom sur la vaccination et son importance cruciale
Les vaccins constituent des piliers en matière de santé publique en France et dans le monde, leur évolution témoigne de l'avancée de la médecine actuelle. Zoom sur la vaccination et son importance cruciale.
Avec la crise sans précédent du Covid-19 que le monde entier a connu, la question de la vaccination est revenue en force. Pour autant, les vaccins indispensables sont nombreux ! Selon le ministère de la santé et la haute autorité de santé, la vaccination reste aujourd'hui le pilier en matière de santé publique pour la population mondiale. Chez les enfants, les bébés, les adolescents, les adultes... Nous sommes tous concernés par cet acte de prévention !
La vaccination constitue une des plus grandes avancées dans l'histoire de la médecine. Nous vous expliquons dans cet article pourquoi la vaccination est indispensable pour protéger votre santé et celle de vos proches.
Durant les 50 dernières années, la vaccination a franchi une avancée considérable et a permis de sauver des millions de vies à travers le monde. Nous avons une bonne couverture vaccinale en France, mais elle pourrait être améliorée. Les experts de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) estime entre 2 et 3 millions le nombre de personnes sauvées chaque année grâce à cet acte préventif.
En se faisant vacciner, on se protège contre certaines maladies pouvant avoir des conséquences graves sur notre santé. Cela permet également de réduire le risque de contagiosité pour sa famille et la communauté toute entière.
La vaccination constitue aujourd'hui le moteur de la santé en France comme ailleurs. Il s'agit de la stratégie la plus efficace pour protéger sa santé et celle de ses proches contre certaines maladies évitables.
En outre, les vaccins utilisés en France sont particulièrement sûrs et efficaces. Ils font l'objet d'un double contrôle : par le fabricant lui-même puis par un laboratoire indépendant et officiel qui est l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé).
De plus, contrairement à certaines idées reçues, l'acte de vaccination n'affaiblit aucunement le système immunitaire, bien au contraire. En effet, le vaccin permet d'exploiter au maximum l'immunité en lui apprenant comment se défendre.
Comme le disait Nelson Mandela, Prix Nobel de la Paix en 1993, "la vaccination a permis de sauver la vie de millions d'enfants et de donner à des millions d'autres la perspective d'une vie plus longue en meilleure santé, ainsi que de meilleures chances d'apprendre, de lire et d'écrire, mais aussi de jouer et de se déplacer librement sans souffrir."
On distingue deux grandes catégories de vaccins : ceux qui sont inactivés et ceux qui sont atténués.
Lorsqu'il est atténué, le vaccin contient des germes vivants (bactéries et virus) modifiés qui n'ont plus aucun pouvoir infectieux. Lorsqu'ils sont injectés dans le corps du patient, ils induisent une protection élevée et immédiate, qui rarement peut provoquer une courte réaction à cause de la production de certains anticorps.
Très efficace, le vaccin atténué est cependant contre-indiqué chez certaines personnes considérées comme à risque de complications. C'est le cas des personnes immunodéprimées et des femmes enceintes.
De son côté, le vaccin inactivé ne possède aucun agent infectieux vivant. Il peut toutefois contenir :
La loi du 30 décembre 2017 a étendu à 11 le nombre de vaccins obligatoires, elle prend effet depuis le 1er janvier 2018. Cette décision faisait suite à la proposition d'Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé de l'époque, d'ajouter 8 vaccins supplémentaires au calendrier vaccinal obligatoire.
L'objectif était alors de venir à bout de certaines maladies infectieuses, à l'instar de la vaccination contre la rougeole, maladie susceptible d'avoir des conséquences importantes sur les enfants et les personnes fragiles.
Les trois vaccins obligatoires avant 2018 concernaient la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite. Pour les enfants nés à partir de 2018, les nouveaux vaccins obligatoires sont les suivants :
Le fait d'avoir étendu le nombre de vaccins obligatoires équivaut en pratique à 10 injections pour l'enfant, sur une durée de 2 ans. Pour savoir quels sont les vaccins obligatoires dès la naissance, découvrez-notre article ici sur les 8 vaccins obligatoires pour les nourrissons.
Bon à savoir : Le site du Service public a mis en ligne un calendrier des vaccinations complet pour mieux s'organiser et prévoir les étapes de vaccination dans le temps. Pour les adultes, certains vaccins non obligatoires mais fortement recommandés peuvent permettre d'éviter de sérieux problèmes de santé.
Vous pouvez télécharger ce calendrier des vaccinations sous forme de checklist qui reprend toutes les étapes du schéma vaccinal :
Pour résumer, les vaccins sont pour les enfants et les adultes ! Les vaccins réalisés pendant l'enfance sont déterminants pour l'âge adulte. Prenons l’exemple de la varicelle, souvent bénigne pour les enfants bien que provoquant des démangeaisons, à l’âge adulte, cette maladie virale est bien plus dangereuse ! 70% des décès liés à la varicelle concernent des victimes de plus de 10 ans ! Il est toujours temps de se faire vacciner pour limiter les conséquences !
L’immunité transmise par leur mère diminue au fil des mois. Vacciner son enfant, c’est le protéger avant qu’il ne soit en contact avec les maladies
S’ils sont vaccinés, ils développeront moins de formes graves et seront moins soumis aux effets secondaires. Prenons l'exemple du vaccin contre la rougeole. La rougeole est une maladie très contagieuse qui peut causer des complications graves telles que la pneumonie, l'encéphalite et la cécité alors que le vaccin diminue drastiquement ces risques.
Les couvertures vaccinales offertes par un bon taux de vaccination permettent d’éviter le retour de certaines maladies éradiquées. Cela diminue aussi le risque de pandémie. Les enfants sont largement concernés par la transmission des maladies.
Chaque année, environ 1 000 femmes décèdent d'un cancer du col de l'utérus en France. L'infection à Papillomavirus humains (HPV), particulièrement fréquente, se transmet par voie sexuelle. On considère qu'environ 80 % des femmes sera exposé à ce virus pendant leur vie. Cela en fait un virus particulièrement virulent contre lequel il est impérieux de lutter.
S'il existe plus de 100 types différents de VPH, certains d'entre eux peuvent être à l'origine d'un cancer du col de l'utérus, de la gorge, du pénis ou des testicules.
Aujourd'hui, le vaccin contre le VPH reste le meilleur moyen pour prévenir la maladie. Il est préconisé de se faire vacciner avant les premières relations sexuelles, que ce soit chez les jeunes filles comme chez les garçons à partir de 9 ans, hormis en présence de contre-indications.
Il existe deux autres temps forts pour les adolescents :
Les femmes peuvent recevoir ce vaccin jusqu'à 45 ans et les hommes jusqu'à l'âge de 26 ans. Puisque le niveau de dose varie en fonction des situations, le professionnel de santé vérifiera au préalable votre carnet de santé.
La vaccination contre le Covid-19 est née de la crise sanitaire que nous connaissons depuis quelques années. Aujourd'hui en France, on estime à 93 % le volume de personnes majeures complètement vaccinées.
Depuis le 15 juin 2021, la vaccination est ouverte aux mineurs âgés de 12 à 17 ans. Ces derniers reçoivent le vaccin Moderna ou Pfizer-BioNTech, vaccins accrédités par l'EMA (Agence européenne des médicaments).
Avant toute injection du vaccin, l'adolescent et son parent doivent donner leur accord oral. Cette vaccination se fait sur la base du volontariat et n'est donc pas obligatoire en pratique. Les mineurs âgés de plus de 16 ans peuvent décider seuls de se faire vacciner et n'ont donc pas besoin de l'accord de leur parent.
Le Gouvernement a mis en place un agenda précis pour la vaccination contre le virus responsable du Covid-19. Il dépend de votre âge et de votre situation par rapport au vaccin et au virus. Cela vous permettra ainsi de savoir notamment si vous avez besoin de faire une dose de rappel et comment procéder.
C’est bon pour soi, pour ses collègues et pour l’entreprise ! Eh oui ! Se vacciner, c’est aussi mettre fin aux cycles de transmission et protéger ses proches.
Au-delà des mesures individuelles et des obligations légales, la vaccination en milieu professionnel devient un enjeu de santé publique. Ainsi, de nombreuses entreprises, en collaboration avec les services de santé au travail, ont commencé à intégrer des actions de vaccination destinées à leurs employés.
Prenons l’exemple du vaccin contre la grippe : ce virus particulièrement virulent voit ses effets et sa propagation réduites après vaccination. Rappelons-le, la grippe saisonnière c’est près de 2,5 personnes touchées chaque année en France !
D’ailleurs, certains vaccins sont particulièrement recommandés lors d’exposition à des risques professionnels ! Surtout pour les professionnels de santé, les travailleurs sociaux, les travailleurs de l’industrie alimentaire et ceux exposés à des agents pathogènes.
RDV avec votre médecin du travail pour en savoir plus !
Employeurs, c'est un bon moyen de prouver votre engagement envers la santé et du bien-être de leurs collaborateurs.
La mise en place de campagnes de vaccination au travail nécessite une approche organisée et concertée, n'hésitez pas à contacter les services de santé au travail ou éventuellement votre mutuelle pour avoir plus d'indications. Tous deux, ils fournissent une expertise médicale (ou redirigent vers des professionnels de santé), facilitent l'organisation des campagnes et assurent le suivi des vaccinations.
Partir à l’étranger, en vacances ou en déplacement pour le travail, c’est s’exposer à une culture, une hygiène, des insectes différents. La vaccination prend ainsi une dimension internationale, reflétant les diversité des populations face un enjeu de santé publique à travers le monde, comme une éradication de certaines maladies infectieuses ou la diminution de la contamination au delà des frontières.
Chaque pays, en fonction de son contexte épidémiologique spécifique, peut imposer des exigences de vaccination particulières aux voyageurs et aux résidents.
Il est donc important d’être à jour dans les vaccins obligatoires en France (notamment la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la tuberculose, la coqueluche, la rougeole) pour pouvoir partir sereinement !
Tout dépend du pays où vous allez ! Ces obligations vaccinales sont essentielles pour prévenir l'introduction et la propagation de maladies infectieuses, protégeant ainsi tant la population locale que les visiteurs.
Par exemple, vaccinez-vous :
Tout est répertorié sur le site de Santé publique France !
Il est conseillé de s’en préoccuper 1 à 2 mois avant le départ afin d'être préparé.
Au-delà des obligations, il est vivement recommandé de consulter des professionnels de santé ou un centre de vaccinations internationales pour bénéficier de conseils personnalisés en fonction de l'itinéraire, de la durée du séjour, et des activités prévues.
Pour retrouver toutes les informations sur la vaccination en général, rendez-vous sur le site gouvernemental vaccination info service